Mon blog, ce journal imparfait
Je considère mon blog comme un journal imparfait qui m’aide pour réfléchir et à travers lequel je souhaite aussi partager mes expériences. L’essentiel est dit dans cette phrase. Je vais un peu la décomposer.
Lorsque j’ai créé ce blog, je voulais un espace personnel d’expression. J’avais envie d’écrire ce qui me venait à l’esprit, faire de l’introspection, et partager des histoires. Je ne voulais pas faire un site web pour parler d’actualités technologiques, ni pour faire des tutoriels ou décortiquer dans les moindres détails une techno / langage. Non, ce que je cherchais, c’était un journal.
Je me permet de diverger le temps d’un paragraphe - après tout, on est chez moi :). En créant ce nouveau post, je vois l’arborescence des dossiers et je vois marqué 2019-04-18-apres-midi-forum-ouvert
en tête de liste. Je percute maintenant. Merde, déjà plus 4 ans depuis le tout premier et pas loin de la quarantaine (d’articles ;)). Je suis content, je savoure un instant avant de reprendre la suite.
Mon blog est un journal
C’est un journal parce que c’est avant tout personnel. J’y raconte mes histoires, mes découvertes, mes pensées ; à travers ma vision, mes connaissances, mon contexte, bref mon prisme.
Je parle d’un sujet parce qu’il a eu une signification pour moi, un impact. Je l’ai vécu. C’était en lien avec une discussion, la vie d’un projet, un changement marquant ou même un événement d’apparence quelconque.
C’est un journal parce que je pose mes réflexions et mes idées dedans. Je m’en sers pour faire de l'introspection. Je découvre des nouvelles choses, je rassemble mes pensées, je sors des idées de ma tête. Le journal m’aide à poser tout ça sur papier. Et je pourrais le retrouver plus tard. Cette situation ou cet apprentissage par exemple, ils seront journalisés.
Au final, j’écris pour moi.
Il est conjugué au Plus-que-Imparfait
Mes expériences sont imparfaites, mon contenu est imparfait, je suis imparfait. Mais comme tout le reste. La vie est imparfaite, le monde est imparfait.
Je ne cherche pas à écrire des articles parfaits. Au contraire, j’essaie d’écrire mes pensées comme elles viennent. J’essaie de les jeter sur le papier sans éternelles retouches afin de mettre en prod rapidement.
À chaque fois que je prends trop de temps pour écrire un article, je me perds. Je réécris sans cesse des passages, je rajoute encore un nième élément, je cherche d’autres choses. À être trop parfait, je perds l’essence de ce que je voulais raconter.
Eh oui, je suis imparfait dans l’imparfaititude :p
Il partage mes réflexions
Et tout ça, c’est en ligne, c’est ouvert à tous. Ces expériences que je vis et qui m’impactent, ces découvertes, ces réflexions, peut-être qu’elles peuvent également impacter d’autres personnes. J’aime partager et apprendre des autres, je me nourris d’un tas de ressources libres. C’est une façon de rendre la pareille et d’y mettre ma pierre.
C’est aussi un moyen d’avoir du feedback. Je confronte un morceau resté dans mon cerveau avec le reste du monde. D’autres personnes, et autant d’autres visions et contextes. Je vais apprendre quel impact a mon article dans le monde réel, à affiner mes idées, à aiguiser mes arguments. Je vais apprendre de nouvelles connaissances issues des discussions.
Tenir un blog sur la durée, c’est d’une certaine manière un peu Skin in the Game. Je mets en prod, j’avance mes idées, je confronte. Je ne reste pas à me complaire tout seul dans une chambre d’écho.
Et mon blog est indépendant
J’ai besoin que mon journal soit indépendant, sinon ce n’est plus totalement personnel. Et c’est pour cela que j’ai créé mon propre blog, pour être personnel.
J’ai envie d’écrire sans me soucier des vues ou des algos de recommandations. Sans dénaturer en respectant le template de post à la mode. Sans devoir rentrer dans des controverses uniquement pour faire du reach. Sans <insérer ici une technique d’influenceur en herbe, la 7ème va vous étonner>.
À nouveau, j’écris pour moi.